Cette herbe qui git fracassée
Dans la douceur d’un clair matin
Toute tremblante de rosée
Je la caresse de la main
Le vent peigne sa chevelure
Ondulante sur le front des prés
Pour y cueillir un long murmure
Rempli de remous libérés
L’été mûrît le foin qui chante
Il sème des reflets dorés
Et la brise comme une amante
Nous berce de mots ignorés
As de cœur
Ce matin ,m’éveillant sous un ciel enchanteur
Je vois s’enflammer, découvrant son mystère
Juillet jaillit en bouquet ou vibre la couleur
Apportant a l’été tout l’amour de la terre
Et la brise vient frôler les bouquets rougissants
Les rayons de soleil sur les feuilles ruissellent
Bienheureux les oiseaux par leur multiples chant
Rendent la nature ivre et même l’ensorcelle
Débordant de sentiers et de tendres désirs
Sur les bassins fleuris qui pleurent en cascades
S’exhalent quelquefois nos anciens souvenirs
Qui demeurés en nous, tendent des embuscades.
As de coeur
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