Bataclan
DIRECT. Un an
après l'attentat, le Bataclan rouvre à Paris avec un concert de Sting
Le Bataclan, qui s'appelait à
l'origine Le Grand Café Chinois-Théâtre Ba-ta-clan1, est une salle de spectacle parisienne édifiée par
l'architecte Charles Duval en 1864 et située
50, boulevard Voltaire dans le 11e arrondissement.
Son premier nom faisait référence à Ba-ta-clan, une opérette d'Offenbach2. Avec l'abandon des
traits d'union, son nom est revenu au mot original bataclan,
évoquant un joyeux vacarme ou remue-ménage.
L'établissement fait l'objet d'une inscription au
titre des monuments historiques depuis le 11 mars 19913.
Il a été le lieu d'un des attentats du 13 novembre 2015 revendiqués par l'État islamique4.
était
à l'origine un grand café-concertd'architecture chinoise, avec le café et le théâtre au rez-de-chaussée, et un grand dancing au premier étage. On y représentait
des vaudevilles de Scribe, Bayard, Mélesville ou Dumersan, et on y donnait également des concerts.
Le
Bataclan, inauguré le 3 février 1865, est racheté presque
aussitôt et dirigé par André-Martin Pâris, dont la salle du Concert des arts
dite Concert du Géant, au passage Vendôme avait brûlé en 18635. Pendant la guerre de 1870, les salles de billard sont utilisées comme
« ambulances »6. En 1881, le Français Bigot invente le bigophone pour le comique L'établissement est construit boulevard du Prince-Eugène de 1863 à 1864. Le projet Bienfait, qui chante « Méli-Mélo » à
Ba-Ta-Clan7. Cet instrument de
musique connaîtra durant plus de cinquante ans une immense célébrité en France
et en Belgique, et des centaines de sociétés
bigophoniques naîtront et prospéreront.
À Ba-Ta-Clan, la première revue est présentée en 1883, et l'opérette deux ans plus tard. Le chanteur Paulus rachète en 1892 l'établissement. Harry Fragson, Aristide Bruant ou même Buffalo Bill s'y produisent. En 1897, repris par Max Dorfeuil, il accueille Dranem et Félix Mayol
En janvier, nous étions Charlie, mais nous étions surtout tous Français. Les terroristes ont voulu faire taire notre liberté d'expression, l'un des piliers de notre culture, mais la seule chose qu'ils ont réussie, c'est de tous nous unir face à l'adversité et la violence de leurs actes barbares.
Malheureusement, ils ont frappé à nouveau et cette fois-ci, non pas seulement pour notre liberté d'expression, mais pour notre liberté de vivre, de dîner avec des amis au bord d'une terrasse, d'écouter de la musique dans la joie et la bonne humeur ou de vouloir regarder un match. Durant cette triste soirée, beaucoup de personnes innocentes sont parties, beaucoup trop même.
Maintenant, que va-t-il se passer ? Allons-nous, après notre deuil national, oublier "à nouveau" ce qu'il vient de se passer ? Pour l'instant, nous arborons de jolies images de solidarité et d’union sur les réseaux sociaux, partageant notre peine avec les familles des victimes... mais, qu'en sera-t-il dans 3 mois, dans 6 mois ou bien dans 1 an ? La France est blessée, la France guérira, mais la France ne doit pas oublier ces actes de barbarie
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