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«Une avoinée» sert en argot à désigner une punition sévère, le plus souvent reçue par un enfant ayant une commis une bêtise.
L’expression date du 19ème siècle. A l’époque «l’avoine de cocher» désigne les coups de fouet administrés aux chevaux pour faire avancer de force un attelage.
La référence à l’avoine s’explique pour la raison suivante : pour faire avancer un cheval un coup de fouet avait la même efficacité que le fait de lui présenter de l’avoine à manger. En effet les graines d’avoine sont des céréales qui entrent depuis des siècles dans l’alimentation des chevaux et dont la promesse est pour eux une incitation efficace.
« Recevoir une avoinée » est donc une métaphore. Par extension l’avoine est devenue en langage familier «une série de coups ». Et le verbe « avoiner » désigne l’action de donner une correction à un individu.