Un réseau de brouillard glisse sur le village
La matinée est fraiche et pale le soleil
Sous le pont, le ruisseau élargit le sillage
Dans la cime du pin l bise et en éveil
Comme des oiseaux fous les feuilles d’or voltigent
Abandonnant la branche en tourbillon fervent
Sous le platane vieux, je les vois qui figent
Sans bruit et sans regret les emporte le vent
De ce souffle puisant, s’étonne la colombe
Qui surprise se pose en haut du peuplier
Lorsque quelques pigeons peureux passent en trombe
Un nuage grisâtre obscurcit le jardin
Dans le grand foret aux couleurs de l’automne
Le feuillage embrasé brille de mille feux,
Et dans la frondaison, sous le ciel qui frissonne
On croit voir circuler un flambeau somptueux.
asde coeur
Commentaires
dommage que cette année l'automne est un peu humide il faut être poéte pour le décrire ainsi bonne semaine