Ciel de septembre
Ce matin, l’horizon est couvert de grisaille
Sur la plaine se dissout, caressé par le vent
Le doux voile de brume et l’onde qui tressaille
Prête aux branches de houx un long soupir fervent
Le jour naissant retient sa blonde chevelure
Tout drapé de soleil au-dessus du coteau,
Au retour du sentier dans un léger murmure
Il se vêt d’arc en ciel et brandit un flambeau
Septembre vêtu d’or, fleurant bon la bruyère
Emporte loin de moi son délire enivrant,
En son honneur le ciel s’inonde de lumière
Pour laisser en mes yeux un tableau transparent.
asdecoeur