Les foins
Cette herbe qui git fracasse
la douceur d’un clair matin
Toute tremblante de rosée
Je la caresse de la main
Le vent peigne sa chevelure
Ondulant sur le front des prés ;
Pour y cueillir un long murmur
Rempli de remous libérés
L’été murit le fouin qui chante
Il sème des reflets doré,
Et la brise comme une amante
Nous berce de mots ignorés
asdecoeur