Le printemps
Les merles flutent sous la pluie
Les grives dans le peuplier
Voltigent avec frénésie
Dansant leur ballet familier
Sous la feuille basse du lierre
Vient s’abriter le roitelet
Tandis qu’au bord de la rivière
Le cygne lisse son duvet
Et soudain le printemps rayonne
Sous une auréole d’argent
Il pose un tapis qui frissonne
Et libère un parfum ardent
Sur le banc près de la glycine
Uns flèche d’or de soleil
Verse sa lumière câline
Eveillant mon cœur en sommeil
As de cœur
Commentaires
J'ai adoré ce joli poème beaucoup plus optimiste que le précédent...on imagine bien la nature...la paix et l'harmonie...Vraiment chapeau !!! Tu as beaucoup de talent !!! et je ne regrette pas du tout d'avoir visité ton blog...c'était par hazard, lors d'une de mes insomnies vers 2h00 du matin ; car habituellement je ne visite pour ainsi dire jamais le blog des autres...trop d'hypocrisie à mon goût surtout en amitié !!! mais là ça valait le détour...vraiment